Candide - Voltaire

jeudi 14 janvier 2016


Auteur: Voltaire

Éditeur: Larousse

Date de publication:
 29 Août 2012

Nombre de pages: 
94 (hors analyse)

Ma Note:
 2/5

Synopsis: "Candide est chassé du château, mais aussi de sa tendre Cunégonde. C'est à ce moment-là que son périple commence aux côtés du savant Pangloss. De par sa grande curiosité Candide, entame une longue expédition semée d’embûche à la découverte du vrai monde. Jusqu'au jour où il vient a retrouvé un être qu'il croyait mort..." 


Mon Avis: 

A nouveau c'est un livre imposé de français. C'est pourquoi ce commentaire est à nouveau divisé en deux parties et comporte des mots techniques pour éviter au maximum les paraphrases. 

 Je n'ai pas beaucoup apprécié cette première partie du livre. Pour cause, le lecteur peut retrouver à de nombreuses reprises beaucoup trop de violence.  
Cependant les périples de Candide d'un lieu à un autre sont très bien écrits ce qui permet au lecteur de facilement s'imaginer son parcours. Cet ouvrage est assez facile à lire puisqu'il est relativement court sans oublier que l'auteur a une très belle plume.  De plus la présence de nombreux dialogues permet une lecture plus fluide.  
Le lecteur est principalement étonné de pouvoir trouver une grande opposition dans cette première division. En effet tout au long de ce passage le personnage principal vit dans un monde dangereux et cruel. C'est le parfait exemple qui représente une dystopie, un monde imaginaire où la société ne peut être heureuse. Cependant dans ce même passage, Candide découvre le pays d'Eldorado le parfait opposé de la contrée dans laquelle il a jusqu'à présent vécu. C'est alors le reflet d'une utopie, un monde où tous les maux de l'humanité n'hésitent pas. Cette antinomie trouble et déconcerte le lecteur. 
D'autant plus que Candide, considéré comme un être d'âme pure fait le choix de quitter ce monde parfait, sans oublier qu'il emporte avec lui des richesses inestimables. Le lecteur peut donc en conclure que même la personne la plus innocente soit-elle ne peut se défaire de ses vices, en l'occurrence ici l'avarice. Le protagoniste ne peut se résoudre a être une nouvelle fois séparer de Cunégonde, à qui il voue un amour passionné, au péril de sa vie. Le lecteur peut donc interpréter ce passage comme l'une des seules preuves de profonde sincérité présent en ce début d'œuvre. C'est l'un des seuls passages qui m'a intéressé puisqu'il révèle la force d'unamour sans fin. 
J'espère que la suite sera faite de plus de rebondissements et que la fin ne me laissera pas perplexe.
Tout comme la première partie, je n'ai pas été très convaincu par cette fin. Cependant j'ai pu comprendre certains éléments que l'auteur a voulu transmettre à travers son écrit. En effet, Voltaire critique la société en énonçant les nombreux maux tels que la guerre et l'esclavage.  Du début à la fin de cet ouvrage le dégoût  du lecteur est suscité grâce à l'omniprésence du mal et du vice. 
Le lecteur peut remarquer que le personnage principal a tout au long de ce roman perdu de sa naïveté. Cependant il peut aussi constater que Pangloss, lui n'a pas évolué. Cet homme soutient jusqu'à la fin du récit sa toute première thèse.  Le lecteur est écœuré par le statut de la femme. En effet, elles sont sans cesse considérées comme de vulgaire objet que l'on peut échanger à tout va. Cela m'a profondément révolté.  Cette société est infernale, elle n'épargne personne ni même l'être le plus pur. L'écrivain utilise un très important décalage entre son écrit et la réalité. Le lecteur reste abasourdi que Pangloss ou encore le Baron considérés comme morts fassent une nouvelle apparition en cette deuxième partie. Ce fait relève donc de la fiction et ne peut donc être assimilé a un événement réaliste, ce qui peut en partie troubler le lecteur.  Depuis le début de ce récit Candide cherche par tous les moyens de retrouver les personnes qui lui sont chères. C'est l'élément déclencheur de l'histoire. Mais lorsqu'il réussit enfin achever sa quête, le protagoniste remarque qu''il n'est pas heureux comme il le pensait.  Il en vient donc au fait qu'un être humain ne peut sans doute jamais éprouver un sentiment de satisfaction et est en perpétuelle à la  recherche d'une chose nouvelle, qui se répète perpétuellement. Le fait que le héros est à plusieurs reprises regretté d'avoir quitté le pays d'Eldorado alors qu'il était convaincu sans nul doute que son choix était le meilleur, en est un exemple.  Pour conclure malgré que l'histoire en elle-même m’ait déplu, j'ai pu apprendre une certaine morale assez intéressante


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