Auteur: Voltaire
Éditeur: Larousse
Date de publication: 29 Août 2012
Nombre de pages: 94 (hors analyse)
Ma Note: 2/5
Synopsis: "Candide est chassé du château, mais aussi de sa tendre Cunégonde. C'est à ce moment-là que son périple commence aux côtés du savant Pangloss. De par sa grande curiosité Candide, entame une longue expédition semée d’embûche à la découverte du vrai monde. Jusqu'au jour où il vient a retrouvé un être qu'il croyait mort..."
Mon Avis:
A nouveau c'est un livre imposé de français. C'est pourquoi ce commentaire est à nouveau divisé en deux parties et comporte des mots techniques pour éviter au maximum les paraphrases.
Je
n'ai pas beaucoup apprécié cette première partie du livre. Pour cause, le
lecteur peut retrouver à de nombreuses reprises beaucoup trop de violence.
Cependant
les périples de Candide d'un lieu à un autre sont très bien écrits ce qui
permet au lecteur de facilement s'imaginer son parcours. Cet ouvrage est assez facile à lire puisqu'il est relativement court
sans oublier que l'auteur
a une très belle plume. De plus la présence de nombreux dialogues permet
une lecture plus fluide.
Le
lecteur est principalement étonné de pouvoir trouver une grande opposition dans
cette première division. En effet tout au long de ce passage le personnage
principal vit dans un monde dangereux et cruel. C'est le parfait exemple
qui représente une dystopie, un monde imaginaire où la société
ne peut être heureuse. Cependant
dans ce même passage, Candide découvre le pays d'Eldorado le parfait opposé de la contrée dans
laquelle il a jusqu'à présent vécu. C'est alors le reflet d'une utopie, un monde où
tous les maux de l'humanité n'hésitent pas. Cette antinomie trouble et déconcerte
le lecteur.
D'autant
plus que Candide, considéré
comme un être d'âme pure fait le choix de quitter ce monde parfait, sans
oublier qu'il emporte avec lui des richesses inestimables. Le lecteur peut donc en conclure que
même la personne la plus innocente soit-elle ne peut se défaire de ses vices,
en l'occurrence ici l'avarice. Le protagoniste ne peut se résoudre a être une
nouvelle fois séparer de Cunégonde, à qui il voue un amour passionné, au péril
de sa vie. Le lecteur peut donc interpréter ce passage comme l'une des seules
preuves de profonde sincérité présent en ce début d'œuvre. C'est
l'un des seuls passages qui m'a intéressé puisqu'il révèle la force d'unamour sans fin.
J'espère
que la suite sera faite de plus de rebondissements et que la fin ne me laissera pas perplexe.
Tout
comme la première partie, je n'ai pas été très convaincu par cette fin.
Cependant j'ai pu comprendre certains éléments que l'auteur a voulu transmettre
à travers son écrit. En effet, Voltaire critique
la société en énonçant les nombreux maux tels que la guerre et l'esclavage.
Du début à la fin de cet ouvrage le
dégoût du lecteur est suscité grâce
à l'omniprésence du mal et du vice.
Le
lecteur peut remarquer que le personnage principal a tout au long de ce roman
perdu de sa naïveté. Cependant il peut aussi constater que Pangloss, lui n'a pas évolué. Cet homme soutient jusqu'à la fin du
récit sa toute première thèse. Le lecteur est écœuré par le
statut de la femme. En effet, elles
sont sans cesse considérées comme de vulgaire objet que l'on peut échanger à tout va. Cela m'a profondément révolté. Cette
société est infernale, elle n'épargne personne ni même l'être le plus pur. L'écrivain
utilise un
très important décalage entre son écrit et la réalité. Le lecteur reste abasourdi que
Pangloss ou encore le Baron considérés
comme morts fassent une nouvelle apparition en cette deuxième partie. Ce fait relève donc de la fiction et ne peut donc être assimilé a
un événement réaliste, ce qui peut en partie troubler le
lecteur. Depuis le début de ce récit Candide cherche par tous les
moyens de retrouver les personnes qui lui sont chères. C'est l'élément déclencheur
de l'histoire. Mais lorsqu'il
réussit enfin achever sa quête, le protagoniste remarque qu''il n'est pas
heureux comme il le pensait. Il en vient donc au fait qu'un être humain
ne peut sans doute jamais éprouver un sentiment de satisfaction et est en perpétuelle à la recherche d'une
chose nouvelle, qui se répète perpétuellement. Le fait que le héros est à
plusieurs reprises regretté d'avoir quitté le pays d'Eldorado alors qu'il était
convaincu sans nul doute que son choix était le meilleur, en est un exemple. Pour conclure
malgré que l'histoire en elle-même m’ait déplu, j'ai pu apprendre une certaine
morale assez intéressante.
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